Le mouvement s’étend sur le campus de Mérignac pour une plus juste répartition des richesses.

Depuis maintenant 4 semaines, des demies journées de grève ont été systématiquement votées. Les trois dernières journées d’action des mardi 28 janvier, jeudi 30 janvier et du mardi 04 février ont montré la détermination des salariés du site à faire pression sur la direction THALES.

En effet, lors de ces journées, les AG ont rassemblé à chaque fois plus de 400 salariés. A chaque fois, la reconduction des demies journées de grève a été votée.

La prochaine journée d’action a été votée pour le jeudi 06 février et fait écho au mouvement prévu ce jour là sur l’ensemble des sites THALES en France.

Maintenons la pression !

A ces journées de mobilisation se sont ajoutées deux mouvements de salariés (hors organisations syndicales) les lundi 03 février et mercredi 05 février le matin à l’embauche avec distribution de tracts.

Ce mouvement spontané des salariés est très complémentaire des mouvements de l’intersyndicale. Côté CGT, nous soutenons cette initiative et nous encourageons tous les salariés à rejoindre tous les mouvements organisés sur le site de Mérignac, qu’ils soient organisés ou non par les organisations syndicales.

FAITES VOUS ENTENDRE !

MEPRIS ET ARROGANCE

Nous faisons le constat de l’injustice de traitement entre, d’une part, les actionnaires et les hauts dirigeants (avec les charriots remplis d’actions gratuites), et de l’autre les salariés avec les miettes annoncées qui ne permettront pas (une fois de plus) de compenser l’inflation pour une large partie d’entre eux.

Notre entreprise est devenue une entreprise totalement financiarisée, qui ne reconnait plus l’investissement de ses salariés, qui n’investit plus dans l’avenir (niveau d’ENF très bas) mais dont le but n’est plus que de satisfaire les « marchés » à très court terme. Or, les actionnaires, qu’on nous présente comme des investisseurs, ne sont que des spéculateurs qui ne cherchent qu’à faire du profit sur le dos des salariés de l’entreprise. Notre société ne tire aucun bénéfice des échanges spéculatifs d’actions sur les marchés. Nos hauts dirigeants, par contre, tirent beaucoup de bénéfices quand ils revendent les actions qui leurs sont données gracieusement par Thales.

Les derniers vrais investisseurs dans Thales, ce sont finalement les salariés à qui on a proposé d’acheter des actions Thales en fin d’année dernière avec le dernier plan d’actionnariat salarié.

Donc finalement, c’est la double peine pour ces salariés : non seulement ils perdent en pouvoir d’achat avec une politique salariale au rabais, mais en plus, on leur fait financer une partie des dividendes versés aux actionnaires.

AMPLIFIONS LA LUTTE !

Tract pour jeudi 06 février : Tract-Jeudi-6-Fevrier-2025-1.png