La direction du groupe Thales reste totalement sourde aux demandes de l’intersyndicale. Plus de dialogue possible. Cela ne démobilise pas les salariés, bien au contraire. A force de mépris et d’indécence, la direction du groupe, relayée par les directions de l’ensemble des entités Thales a finalement, en raison de sa surdité, réussi à construire le plus grand mouvement de contestation en rassemblant l’ensemble des forces syndicales mais surtout les salariés pour lutter ensemble pour une plus juste répartition des richesses.
Nos revendications portent bien sûr sur une meilleure politique salariale (4% revendiqués par l’intersyndicale AVS/DMS Site campus Bordeaux alors que Thales ne daigne nous accorder en moyenne qu’à peine entre 1,5% et 1,6%) mais également sur la nécessité de réellement prendre en compte le besoin d’investissements autofinancés pour préparer l’avenir.
Que s’est-il passé la semaine du 10 au 14 février ?
La semaine a été marquée par un grand mouvement le 13 février sur l’ensemble des sites Thales en France. Pour le site de Mérignac, c’est encore plus de 500 salariés qui ont montré leur soutien au mouvement.

Que se passe t-il cette semaine (du 17 au 21 février) ?
Le 17 février, rencontre de l’intersyndicale avec des élus (Députée et élus Mérignac/Communauté Urbaine/Région) afin d’échanger sur nos revendications et définir un plan d’action avec eux. Nous serons amenés à les revoir et à sans doute rencontrer d’autres élus dans les semaines qui viennent.
Le 18 février, nouveau barrage filtrant à l’entrée du site, avec une nouvelle Assemblée Générale et à nouveau décision des salariés de poursuivre le mouvement.
Le mouvement est désormais amené à durer, et ce n’est en aucun cas les vacances scolaires qui vont lui donner un coup d’arrêt. Les salariés sont tous conscients que c’est dans la durée que nous devons désormais nous inscrire, et les deux semaines de vacances qui s’annoncent ne sont qu’une péripétie dans notre juste combat.
Et dans les jours qui viennent ?
La poursuite du mouvement ayant été votée, nous laisserons la direction découvrir elle-même au fur et à mesure les initiatives qui seront prises. Mais que la direction soit certaine de la détermination qui est la nôtre. En aucun cas, nous ne cèderons aux intimidations qui peuvent être faites !
Si la direction, qui se dit soucieuse d’un bon dialogue social, veut vraiment mettre ses actes en phase avec ses paroles, il ne lui reste plus qu’à reprendre le dialogue pour enfin faire évoluer sa position afin de reconnaitre à sa juste valeur l’investissement de chacun.
Ci joint le tract intersyndical distribué ce matin à l’entrée du site : Tract-Mardi-18-Fevrier-2025.pdf