Participation aux frais de garde pour les salariés en horaire d’équipe et partant en formation
Les salariés travaillant en horaires décalés et dès lors que la crèche de la zone n’est pas en mesure de proposer ces horaires, la direction prend en charge les frais de garde d’enfants en âge d’être gardés en crèche. Cette prise en charge peut aller jusqu’à 90 MG* (Minimum Garanti) par an et par salarié. Ce MG pour l’année 2025 s’élève à 4,22 euros ce qui fait une participation de l’employeur d’un montant de 379,80 euros. Pour obtenir cette prise en charge, vous devez envoyer une demande au service RH en fournissant un ou plusieurs justificatifs.
Les salariés participant à des formations ou à des déplacements professionnels, la direction prendra en charge les frais de garde supplémentaires des enfants de moins de 14 ans et dans la limite de 113 MG (soit 476,86 euros) par an et par salarié. Dans l’éventualité où la formation dure plus de 6 mois, ce montant sera porté à 130 MG (soit 548,60 euros). Cette prise en charge se fera sur présentation de justificatif.
La CGT a constaté que de nombreux salariés éligibles aux aides prévues par nos budgets n’en font pas la demande, principalement par manque d’information. C’est pourquoi, la CGT, a demandé à la direction de mettre en place une communication semestrielle, afin que les nouveaux arrivants soient informés des mesures prévues dans le cadre de notre accord sur l’égalité professionnelle. Or, à ce jour, aucune communication n’a été faite sur ces dispositifs. Ce silence traduit un réel manque de volonté de la direction de permettre aux salariés de bénéficier des aides financières existantes, notamment pour la garde d’enfants.
Fermeture de décembre 2023 : la CGT obtient enfin gain de cause !
Après de nombreux mois de relance, la CGT vient d’obtenir un engagement de la direction : la régularisation de la situation des salariés qui ont travaillé pendant la fermeture de décembre 2023.
Dès la présentation des modalités d’indemnisation en CSE, la CGT avait alerté sur les erreurs des montants proposés. Malheureusement, nos remarques n’ont pas été prises en compte par la direction à ce moment-là.
Face à ce refus de reconnaître l’évidence, nous avons saisi dès février 2024 la direction de DMS, en rappelant que l’accord temps de travail applicable à l’époque (celui d’ex-TSA) n’avait pas été respecté.
Cela fait près de deux ans que vos élus CGT interviennent sans relâche sur ce dossier. Il aura fallu l’arrivée d’une nouvelle personne au sein de DMS pour que la situation se débloque enfin.
Nous tenons à remercier cette personne, qui a su faire preuve d’équité, de rigueur, et reconnaître que nos calculs étaient justes.
Par respect, nous ne la citerons pas, mais nous savons qu’elle se reconnaîtra en lisant ces lignes.
Cette victoire, c’est celle de la persévérance, de la rigueur et du travail collectif au service des droits des salariés.
COR 2024 : Repos compensateur obligatoire 2024
Les salariés ayant dépassé le contingent annuel obligatoire de 130 heures en 2024 ont pu constater une régularisation sur la paie de septembre. Cette avancée, c’est grâce à l’action déterminée de vos élus CGT qui n’ont rien lâché face à la direction. Mais le travail n’est pas terminé.
La direction doit encore procéder à la régularisation des heures effectuées en 2025.
Elle doit également s’assurer que les outils de suivi (notamment For You) soient conformes au droit du travail et à notre accord d’entreprise.
Selon les informations communiquées par la direction, dès 2026, lorsqu’un salarié dépassera à nouveau le seuil des 130 heures du contingent annuel, un nouveau compteur « COR » devrait apparaître dans For You. Ce compteur permettra aux salariés de suivre et récupérer ces heures dans un délai de deux mois, comme le prévoit le code du travail.
La CGT reste vigilante et mobilisée pour que ces engagements soient tenus et que les droits des salariés soient respectés.
Nouvelle convention collective de la métallurgie : LES MASQUES TOMBENT !
FO, la CFDT et la CFE-CGC attaquent l’UIMM en justice… la CGT avait raison !
La nouvelle convention collective de la métallurgie, signée en 2022 par FO, la CFDT et la CFE-CGC, est aujourd’hui au cœur d’un conflit judiciaire. Ces trois syndicats, pourtant signataires de l’accord, ont décidé d’engager des poursuites contre l’UIMM (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie), accusant le patronat de ne pas respecter les termes de cette convention ou d’en dévoyer l’esprit.
Un retour en arrière social déjà dénoncé par la CGT
Dès le début, la CGT a refusé de signer cette convention, considérant qu’elle représentait un recul social historique pour les salariés de la branche :
- Fin de nombreux droits acquis par les accords territoriaux ;
- Baisse des garanties collectives pour les classifications, les rémunérations et les conditions de travail ;
- Flou entretenu sur les parcours professionnels et les protections collectives ;
- Inégalités accrues entre salariés, notamment les plus précaires.
Aujourd’hui, les faits nous donnent raison.
Ceux qui, hier, présentaient cet accord comme « équilibré » ou « modernisateur » en découvrent aujourd’hui les véritables conséquences. Le patronat, comme toujours, avance masqué : il signe d’une main pour détricoter de l’autre. FO, CFDT et CFE-CGC en font aujourd’hui l’amère expérience.
Mais ce sont les salariés qui paient le prix fort.
Cette situation révèle une fois de plus que les accords signés sans rapport de force ne servent que les intérêts des employeurs. La CGT, fidèle à ses principes, a choisi de ne pas cautionner cette convention et continue à lutter, aux côtés des salariés, pour défendre leurs droits et en conquérir de nouveaux.
La CGT reste mobilisée pour une convention collective de progrès, porteuse de garanties collectives solides et de justice sociale pour tous les travailleurs de la métallurgie.
